Radio légumes & Cie

Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

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5 petits fruits bien de chez nous









Cette émission est une présentation d’Acti-sol, producteur d’engrais naturels efficaces, produits localement et recommandés par les professionnels.











Cinq plantes indigènes du Québec, récoltées par les Amérindiens depuis des millénaires et qui rentrent dans la préparation du pemmican ou de la sagamité, peuvent être cultivées au jardin fruitier.Les canneberges ou atocasCe sont de grosses baies rouges, au goût acidulé, stimulant et âpre. Elles ont un taux d’antioxydants très élevés. Toutefois, si l’on veut bénéficier de leurs effets bénéfiques, on doit en consommer régulièrement. Les baies sont aussi des sources de fibres alimentaires et de vitamine C.Ces arbustes de zone 1, hauts de 30 cm et qui vivent en colonie, aiment le soleil et un sol léger, pauvre, très acide et plutôt humide. Leur pollinisation est croisée et la mise à fruits se fait au bout 4 à 5 ans.La récolte des canneberges doit se faire quand les fruits sont charnus, fermes et surtout bien colorés. Une fois cueillis, ils ne mûrissent plus et ils doivent être placés rapidement au réfrigérateur si on souhaite les conserver. On les lave juste avant de les utiliser. Rarement consommées fraîches, les baies sont cuites ou séchées. On peut les presser pour en faire du jus. On peut aussi les congeler et les utiliser ultérieurement.Les airelles rougesElles sont très proches des canneberges. Les petits fruits, semi-juteux, à saveur acidulée se récoltent jusqu’à tardivement à l’automne. Ils sont très riches en composés antioxydants et ce sont de très bonnes sources de vitamine C. On y trouve aussi des fibres alimentaires, des vitamines A, B1, B2 et B3, ainsi que du potassium, du calcium, du magnésium et du manganèse.Ces arbustes à feuillage persistant, hauts de 20 cm, poussent en colonie en zone 0. Ils croissent à la mi-ombre dans un sol plus ou moins riche, léger ou caillouteux, au pH très acide, frais et bien drainé. La mise à fruits se fait au bout de 4 à 5 ans par une pollinisation autofertile, mais dont une pollinisation croisée améliore la productivité.Il est temps de cueillir les airelles rouges quand les fruits sont rouge vif et légèrement ramollis. Comme ils ne mûrissent pas une fois qu’ils sont récoltés, on les ramasse en plusieurs fois de l’été à l’automne. Les fruits qui ne sont pas mûrs sont très acides. Une récolte après les premiers gels améliore la qualité des fruits. À cause de leur acidité élevée, elles sont rarement consommées fraîches. Cuites, on en confectionne des coulis, gelées, confitures, compotes, sauce, chutney, farces, etc. On peut en tirer du jus. Séché, on peut les utiliser tels quels ou les réhydrater. Les feuilles, une fois séchées, sont utilisées en infusion.Les camarines noiresCe sont des baies globuleuses, noires, qui ont un goût acidulé et résineux. Cuites, elles dégagent un arôme fruité et ont un goût légèrement acide et astringent de petits fruits épicés. Elles sont une bonne source de vitamines C, B9 et de fibres alimentaires. On leur attribue de plus en plus des propriétés antioxydantes, même si ses bienfaits ne sont pas encore très étudiés.Ces arbustes rampants poussent en zone 0, au soleil, dans un sol pauvre, léger, au pH très acide et sec à humide. Les plants, hauts de 20 cm, se développent en colonie. La pollinisation est autofertile.On peut récolter les camarines noires au fur et à mesure où elles mûrissent, mais les ramasser après les premiers gels augmente leur teneur en sucre. Elles sont toujours consommées cuites sous forme de confiture, gelée ou sauce, ou encore séchées dans les tisanes. Elles peuvent aussi être mélangées à d’autres petits fruits,


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 April 7, 2021  29m