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On a vu avec Nora Bouazzouni dans l'entretien #12 que la viande est très fortement associée à la masculinité, et qu'elle s'inscrit dans le phénomène plus général de performer son genre par l'alimentation. À l'inverse, les légumes et plus largement l'alimentation végétale sont davantage associés à la féminité, et partant sont dévalorisés du fait de la hiérarchisation sexiste qu'induit la domination patriarcale...
On explore dans cet épisode avec la journaliste et autrice Nora Bouazzouni la façon dont le genre influence notre alimentation, et en particulier notre consommation d'animaux. Dans la plupart des pays du monde, il y a beaucoup plus de femmes qui sont végétariennes ou véganes que d’hommes...
Dans l’entretien avec Romain Espinosa, on a vu qu’un des enjeux de l’économie de la condition animale, c’est l’inclusion des animaux autres qu’humains dans le calcul général du bien-être (Romain Espinosa parlait d’utilités mais c’est la même chose). Jusque-là l’économie ne considérait que le bien-être des humain-es, et était donc anthropocentrique et spéciste...
Romain Espinosa présente ce que l'économie peut apporter à la réflexion sur la condition animale, en particulier comment elle permet de tester l'efficacité de différents types de campagnes et de choisir les politiques publiques les plus adaptées pour répondre aux différents freins qui expliquent le paradoxe de l'exploitation animale (la plupart des gens sont contre l'exploitation animale mais y participent indirectement par leurs choix de consommation)...
Depuis plusieurs années, les humanistes (au sens de défenseurs du suprémacisme humain) sont sur la défensive, et se présentent comme sous attaque des antispécistes, véganes et autres animalistes, qu'ils ne se privent pas de dépeindre comme 'fous', 'dangereux', comme un 'péril' ou une 'menace'...
Axelle Playoust-Braure prolonge les réflexions de la première partie de l'entretien sur sa conception matérialiste du spécisme, vu comme une organisation sociale oppressive, dont l'élevage est une des institutions principales...
Que faire une fois qu'on a conscience du suprémacisme humain pour le combattre ? Faut-il revendiquer l'animalité pour mieux le réfuter ou se désidentifier de ces appartenances pour mieux les déconstruire ?
Si l'on conçoit, comme Axelle Playoust-Braure nous y invite, le spécisme comme une organisation sociale qui construit les catégories hiérarchisées d'humanité et d'animalité, on constate rapidement que l'animalisation (donc le processus...
On revient dans cet épisode sur la définition même du spécisme, avec la journaliste et autrice Axelle Playoust-Braure, qui présente sa conception matérialiste du spécisme en définissant l'espèce comme une catégorie sociale et politique...
Avec Joseph Jaccaz, on vous donne à entendre la suite de la discussion entre le carniste et le végane, adapté à partir du super livre Dialogue entre un carnivore et un végétarien du philosophe Michael Huemer. Les parties lues dans cet épisode se concentrent sur les aspects psychologiques et la question des biais qui peuvent nous faire douter des conclusions éthiques concernant la consommation d'animaux...
Pour comprendre pourquoi les mêmes arguments carnistes reviennent constamment dans les discussions autour de l'éthique animale - les divers arguments qu'on a examinés dans les épisodes précédents, qui ne sont pas valides mais continuent d'être assénés - on peut se tourner du côté de la psychologie qui permet d'expliquer nos croyances et nos intuitions, y compris quand celles-ci se révèlent être fausses...