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Thierry Lugbull a 63 ans. Diplômé de Sciences-Po et de l’Ecole des Hautes études en Santé Publique de Rennes, il dirige des hôpitaux depuis 40 ans. Aujourd’hui à la tête du Centre hospitalier Mémorial de Saint-Lô et du Centre hospitalier de Coutances, l’homme affable et passionné par son métier reconnait que l’épidémie de covid-19 a bouleversé le quotidien de l’hôpital. Alors qu’il couvre d’éloges et de reconnaissance ses équipes, Thierry Lugbull lance une fois de plus un appel aux dons...
Derrière le masque s'intéresse aujourd'hui à la situation dans les cliniques privées qui se sont réorganisées face au Covid-19. Témoignage de Fabien Tourrel, anesthésiste-réanimateur à Rouen.
Elle a choisi de garder l’anonymat. Alice, âgée de 37 ans, est installée comme médecin généraliste à Caen depuis six ans. Elle reçoit une patientèle variée de centre-ville. Comme beaucoup de ses confrères, c’est l’épineuse questions des moyens qui cristallise sa colère, sa déception… Amplifiées par l’absence de communication officielle de la communauté médicale sur le Covid-19. Témoignage recueilli par Célia Caradec.
Dans cette crise sanitaire, les hôpitaux ne sont pas seuls sur la ligne de front. Les médecins généralistes sont également exposés même si la Normandie ne fait pas parti des régions les plus touchés par le COVID-19. La fréquentation des cabinets médicaux est en forte baisse. A Fécamp (Seine-Maritime), le docteur Philippe Ledoux, généraliste, a divisé par trois ou quatre ses consultations. En trois semaines, il n’a diagnostiqué que trois cas de COVID-19.
C’est un témoignage exceptionnel. On l’appellera Odile. Elle est infirmière au centre hospitalier (CHIC) d’Alençon (Orne). En soignant des malades, elle a été contaminée par le coronavirus. Elle nous a répondu, par téléphone, depuis le fond de son lit :« Svp, aidez nous ! Nous avons besoin de matériel pour travailler dignement auprès des patients. Nous manquons de blouses, de masques et de charlottes. Nous sommes en contact direct avec le virus et les soignants tombent aussi face à ce virus »...
Stéphanie Bataille a 46 ans. Depuis 10 ans, elle est intendante en pédiatrie au Centre hospitalier Mémorial de Saint-Lô dans la Manche. Depuis quelques jours, pour faire face à l’épidémie du Covid-19, elle a été placée en soutien à l’équipe logistique, dans les sous-sols de l’hôpital normand. Avec des journées entières sans voir la lumière du jour, elle a rejoint cette armée de l’ombre qui permet aux hôpitaux de fonctionner et aux soignants de donner le meilleur d’eux-mêmes...
Stéphanie, 30 ans de métier comme infirmière en chirurgie à Elbeuf, s'est portée volontaire dans le service Covid-19 de son établissement.
Aujourd'hui, Derrière le masque s'intéresse au quotidien des psychologues face à la crise sanitaire. En Normandie, ils ne sont pas tous en première ligne. Mais ils se tiennent prêts. Illustration avec cette professionnelle de Caen.
Focus aujourd’hui sur le Groupe Hospitalier du Havre et notamment l’hôpital Monod, centre Covid-19 du territoire havrais et plus largement de la pointe de Caux. Cela fait maintenant trois semaines que les équipes soignantes sont sur le front. Et même s’il n’y a pas de saturation, pour l’heure, la fatigue des soignants commence à se faire ressentir. On fait le point avec Françoise Gosset, syndicaliste SUD santé-sociaux et infirmière réserviste.
Le docteur Alain Delmas est médecin à l’Ehpad des Andaines dans le sud du Bocage de l'Orne. Audrey Chesneau en est l’infirmière coordinatrice. Alors que les praticiens extérieurs n'interviennent plus dans l'établissement, tous 2 doivent gérer avec leurs équipes le confinement total des pensionnaires dans leurs chambres. Mais aussi le stress des personnels. Une situation inédite.