Hier, j’ai ouvert l’armoire à poésie pour un doux moment de théâtre qui fait la part belle aux mots. Cette armoire à poésie est celle de Clémence, une professeur de lettres à la retraite, qui se retrouve un jour nez à nez avec deux anciens élèves qui rentrent chez elle pour lui faire son procès.
Pendant trois ans, ils ont suivi, quand ils étaient au lycée 20 ans plus tôt, ses cours de poésie. Et après s’être confrontés à la réalité, ils lui reprochent de leur avoir fait perdre leur temps, car ces cours ne servent à rien comparées aux matières concrètes comme les mathématiques. Les poèmes ne sont que des chimères qui amènent à la rêverie et la créativité, bien loin de notre société ancrée dans la recherche de toujours plus de résultats.
Clémence relève le défi de devenir l’avocate de sa passion, qui pendant ses périodes sombres lui ont sauvé la vie. “Devant moi, j’avais l’armoire à pharmacie et l’armoire à poésie, c’est la seconde qui m’a sauvé” leur explique-t-elle.
Un spectacle qui fait écho aux dernières années que l’on a vécu où il a fallu classer les activités entre celles qui sont essentielles et celles qui ne le sont pas. Et pourtant les mots, la manière dont on les manie, la musicalité des phrases sont essentiels aux liens que l’on crée. Ils permettent l’échange, la rencontre et même l’évasion. Alors ne sont-ils pas essentiels, même déposés sur un papier en alexandrins ?
????Pour ouvrir l’armoire à poésie avec Clémence, Jennifer et Lucas, rendez-vous à 11h30 à la l’Oriflamme.
--------------------------------
Pour (ré)écouter les autres reco 'En mode Festival' c'est ici
Retrouvez toutes les interviews d'Esperluette sur : www.esperluette-podcast.fr - Instagram - Facebook et sur toutes les applis de podcast
Pour ne pas manquer un épisode, pensez à vous abonner au podcast ou à vous inscrire à la newsletter
Esperluette est un podcast natif produit par Marie-Cécile Drécourt sous licence Creative Commons BY-NC-ND 3.0 FR