“L’homme se tient sur une brèche, dans l’intervalle entre le passé révolu et l’avenir infigurable. Il ne peut s’y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. {…} Il ne s’agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d’inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s’exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche” – Hannah Arendt
Au lieu de créer des œuvres, proposer des services. Au lieu d’exposer des objets d’art, proposer des manœuvres, des opérations, des modes d’emploi. Passages à l’acte. Vingt œuvres d’art naissent chaque seconde dans le monde. Malgré, ou grâce à leur aura, celles-ci encombrent, ateliers et maisons d’artistes ou de collectionneurs, réserves des musées, l’environnement.
L’artiste Jean Baptiste FARKAS crée IKHÉA©SERVICES, crée Glitch et interroge et dérange nos modes de vie et habitudes, élimine, destitue et dégomme tout à tour nos productions et accumulations de croyances et d’angoisses, nos hypocrisies et consolations éphémères, nos contradictions…
Il crée « remove », et initie le collectif PRACTICES IN REMOVE pour déstructurer, reformuler, pour déformer nos récits sur la représentation dans l’art, sur l’exposition.
Il pose non pas un concept mais un commandement, la Soustraction.
À l’oreilleAutechre, “tt1pd“, extrait de l’album NTS Session 3 (Warp Records – 2018)
Pour aller plus loinavec Jean Baptiste FARKAS :
avec d’autres, avant ou après lui :