C’est un samedi après-midi de début d’été. J’arpente une ruelle du 20e arrondissement où la photographe et réalisatrice Nolwenn Brod habite.
Tout ici est particulièrement silencieux et calme, à l’image du temps suspendu que l’on retrouve dans ses séries. Je me souviens de la délicatesse et de la pudeur du projet Le temps de l’immaturité, que j’avais vu à la Galerie du jour en 2021 ; du ton discret et de la sobriété presque religieuse de la série Les Hautes solitudes, exposée aux Champs libres à Rennes en 2023.
« Obsédée par les signes », comme elle-même se définit, Nolwenn Brod tisse ses récits photographiques en suivant la puissance des détails et des formes, à la recherche d’un rythme qui place au centre la rencontre — ce qui se passe entre elle et l’autre. Elle l’appelle « interstice ».
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???? Crédits
Un texte et podcast réalisé par Nando Gizzi, produit par Aliocha Boi/ Noyau.studio, monté et mixé par Virgile Loiseau et mis en musique par Gaspar Claus et son projet Adrienne, disponible ici.
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