Yaël Braun-Pivet est une femme qui vous dit : « ma mère m’a appris qu’il ne fallait pas suivre la voie que l’on avait tracée pour vous, qu’il faut trouver son propre chemin ». On prend des notes pour nos filles.
Dans son grand bureau de l’Assemblée, vous rencontrez une femme qui vous regarde, une femme qui vous parle vraiment, une femme qui ne joue pas de jeu. Vous pourriez l’avoir croisée en vacances. Elle pourrait être une maman de l’école, une amie d’amie ou votre médecin. Vous allumez le micro, et elle garde cette intelligence de la délicatesse et de l’engagement : « aux Restos du cœur, j’ai compris que certaines personnes ne sont plus capables d'aller frapper à la porte pour demander de l'aide, elles sont trop abîmées par la vie, il faut aller vers elles. J’ai vu les limites du Y a qu’à… Faut qu’on… ». À ce moment précis, elle a l’air le contraire d’une politique.
Elle rit, elle pose ses limites, elle dit le fond de sa pensée, parfois elle hésite avant de répondre, elle cherche, elle sourit. Yaël Braun-Pivet aimerait donner aux autres l’envie de s’engager. À vous, elle vous donne furieusement envie de rester.