« Je suis une jeune fille comme les autres ». A 18 ans, Valentina Mennesson revendique cette normalité. Pourtant, aux yeux de l’Etat, la jeune fille et sa soeur jumelle n’ont pas de parents parce qu’elles sont nées d’une mère porteuse aux Etats-Unis. Dans le débat actuel sur la légalisation de la gestation pour autrui, Valentina a pris la plume pour dire sa vérité et tordre le cou aux idées reçues. Souffre-t-on d’un trouble de l’identité quand on est né par GPA ? Quelle relation entretient-on avec sa mère porteuse ? « Qui mieux qu’une enfant née par GPA pour en parler ? », estime Valentina.