Aujourd’hui nous allons parler du wingsuit. Des hommes-volants, avec une combinaison qui relie leurs poignets à leurs chevilles, dévalent dans les pentes. Ils s’élancent des montagnes, frôlent les falaises comme des fusées, filent dans des vallées encaissées au ras des edelweiss. Les wingsuiters planent en général à 200 km/h avec des pointes à près de 360 km/h, la vitesse d’un faucon pèlerin en piqué, l’animal le plus rapide du monde toutes catégories confondues. La ressemblance du wingsuit avec l’écureuil volant est frappante. Grâce à une membrane de peau -le patagium- qui relie leurs pattes avant à leur pattes arrières, ces écureuils peuvent planner sur plusieurs dizaines, voire centaines de mètres, d’arbres en arbres. Le record appartient à l’écureuil géant d’Asie : 457 m. Pour parler de ce sport XXL, j’ai appelé Thomas Malahel, qui est prof de wingsuit près de Gap, dans les Hautes-Alpes.