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Épisode 3. La fusion des corps
Judith Duportail continue de vivre au rythme des ex de son ami : cette fois-ci, c’est Émilie qui raconte la relation qu’elle a vécue avec François. Une histoire charnelle, électrique, passionnée… mais sans aucune promesse de lendemain. Car malgré toute cette intensité, pour lui ça n’était pas de l’amour...
Épisode 2. Au bonheur des souris
La plupart des relations amoureuses de François n’ont duré que quelques mois. C’est le cas de sa romance avec Aude-Émilie, la première ex que Judith Duportail va rencontrer. Alors même que les deux intéressé·es en gardent d’excellents souvenirs, cette courte relation ne correspond en rien à l’idéal que notre société se fait de l’amour et du couple...
Épisode 1. La queen des pigeons
Au moment où elle a rencontré François, Judith Duportail portrait un regard gris sur le monde, et surtout sur les relations hétéros. Alors quand elle s’est rendue compte que son nouvel ami semblait rester en bons termes avec toutes ses anciennes amantes et amoureuses, elle a voulu découvrir son secret. Pour cela, une seule solution : aller voir les premières concernées, ses ex...
Quand elle est devenue amie avec François, Judith Duportail s’est rendue compte qu’il était resté en excellents termes avec (presque) toutes ses anciennes amantes et amoureuses. A-t-il trouvé LA formule pour se séparer en douceur ? Pour en avoir le cœur net, elle a posé la question aux premières concernées : ses ex.
En dressant le portrait d’un homme hétéro avec un female gaze assumé, Judith Duportail interroge la place de nos ex dans notre constellation affective...
Révolutionner l’amour, ça n’est pas seulement penser nos relations comme des créatures ou des plantes. Ça n’est pas seulement balayer tous les modèles du revers de la main pour revendiquer une totale liberté. Si la déconstruction des normes du couple monogame n’est pas pensée à travers une réflexion politique sur les conditions matérielles de nos existences, elle ne fera qu’alimenter le système hétérosexiste et capitaliste qui blesse nos relations et oppresse les minorités...
Dans la première partie de cet épisode, on a tenté d’analyser et de déconstruire la romance. Cette prise de recul met en lumière la soumission que la romance implique pour les minorités de genre, mais est-ce suffisant pour reprendre du pouvoir sur nos passions amoureuses ? Car si cette addiction à la romance prend en grande partie ses racines dans le système patriarcal, elle révèle aussi une fonction plus existentielle...
Un homme âgé et une femme plus jeune, un homme plus riche et une femme qui gagne moins d’argent, un homme fort et une femme sensible… Malgré les nouvelles prises de conscience féministes, de nombreux couples hétérosexuels perpétuent, encore aujourd’hui, cette polarisation entre le masculin-dominant-supérieur et le féminin-soumis-inférieur. Comme si l’érotisation de l’inégalité était dans l’ordre des choses...
Comment se parler, comment se comprendre, comment résoudre un conflit… Alors qu’il est politique et essentiel à toutes nos relations affectives, ce travail émotionnel est souvent dénigré et associé à la seule sphère du développement personnel. Plus encore, il repose très largement sur les femmes...
L’aliénation du corps blesse nos façons d’aimer et d’être aimé·es. Or nous évoluons dans une culture qui nous pousse à détester le corps des femmes et de toutes les personnes socialisées comme telles. À force d’être scrutés, critiqués, hypersexualisés, mis à la libre disposition des hommes, ces corps sont objectifiés, jusqu’à ce que les femmes en soient dépossédées...
Parce qu’elles sont ancrées dans une culture capitaliste et hétérosexiste, nos relations affectives sont soumises aux lois du marché. Des lois qui nous poussent à utiliser l’autre, même dans les situations les plus intimes, pour assouvir un besoin d’accumulation, de validation, de domination...