Gesamtlänge aller Episoden: 1 hour
Saviez-vous qu’Oum Kalthoum avait changé à l’Olympia en 1967 à guichets fermés ? Qu’une galerie des champs Elysées abritait un petit bout du Yémen ? Que le raï résonnait autant à Barbès que dans sa ville originelle, Oran ? Paris arabe vous propose une promenade dans la capitale, qui fait la part belle à la musique, aux archives, et aux anecdotes historiques. L’occasion de déambuler à travers le temps et l’espace pour découvrir les événements, lieux et personnages marquants.
« Le mensonge fait partie de la réalité de l’immigré. S’ils n’avaient pas cru, un jour, retourner au pays, ils n’auraient pas tenu. L’illusion elle-même est une prothèse mentale pour l’immigré. »
Difficile de partir sans imaginer revenir, au moins pour vieillir ou pour mourir. Simple option, résolution ou espoir, la perspective du retour au bled aide à supporter l’exil...
« La culture dominante, elle n’est pas là pour composer avec la culture dominée. Elle est là pour la réduire, et surtout pour la mutiler. »
Le bled, c’est quelque part. Et s’il est attaqué, ce territoire sera défendu. Le bled peut changer de lieu, mais le combat pour le défendre reste intact.
Auteurs : Mehdi Ahoudig et Fabienne Laumonier. Producteur : Institut du monde arabe. Avec le soutien de Making Waves. Musiques : Bachar Mar-Khalifé et Samuel Hirsch...
« Le bled, c’est comme un pays imaginaire. »
Une photo accrochée au mur du salon, un 33 tour parmi les disques de la maison, une histoire qu’on se raconte de génération en génération ou encore la chaîne câblée, allumée en continu, qui donne des nouvelles du bled. Autant de supports à l’imagination et parfois au fantasme. Le bled serait-il une fable ?
Auteurs : Mehdi Ahoudig et Fabienne Laumonier. Producteur : Institut du monde arabe...
« Quand je suis à Bobigny, mon bled c’est l’Algérie. Quand je suis en Syrie, c’est Bobigny. Quand je suis en Algérie, c’est la Syrie. On s’identifie à ce que les gens pensent de nous, on est ce que les autres pensent qu’on est. Ça crée un truc où tu sais plus vraiment qui t’es... c’est pas facile à vivre en vrai. »
S’il y a un seul bled d’origine, il y a plusieurs identités qui se croisent et se chevauchent...
« Ces dix ans, c’est comme un trou. Il y a comme un espace qui est vide et je n’arrive pas à le remplir. »
Si les causes de l’exil sont bien identifiables, l’émotion qui y est associée est souvent diffuse. Dans cet épisode, on raconte la situation d’exil, la nostalgie, la mélancolie parfois, et les parades des uns et des autres pour y remédier. Et parfois, lancinante, la question revient : a-t-on fait le bon choix ?
Auteurs : Mehdi Ahoudig et Fabienne Laumonier...
« On a fait un départ qui s’arrêtait toutes les 15 secondes. Tu vois les petits cousins qui te courent après, et tu te dis : je vais où ? »
Au départ, il y a un contexte, une situation, une famille, un ancrage, des paysages que l’on quitte avec déchirement, parfois par choix, mais souvent par obligation. Récits à plusieurs voix de ce moment fondateur qui clôt un espace-temps connu pour en ouvrir un autre, flou et incertain...
Le 20 octobre prochain, l’Institut du monde arabe, désormais doté de son propre studio d’enregistrement, lance son offre de podcasts...